Sydney, le 11 avril 2003

Opération « kangourous » réussie !

L’Australie ne devait être pour nous qu’une étape aérienne, et puis, le rêve de croiser un kangourou nous a pris, et nous nous sommes décidés à rester dix jours aux alentours de Sydney.

Bien nous en a pris, car nous avons été invités par un couple de tandémistes rencontrés sur une route de Nouvelle Zélande, et qui nous ont accueillis à l’aéroport, hébergés, conseillés et bichonnés …. Encore de nouveaux amis que l’on espère retrouver en France !

Il pleut sur Sydney, les marches de l’opéra glissent, les militaires en faction, guerre oblige, sont trempés, et nous aussi. Entre les gouttes nous nous émerveillons de la rencontre de perruches de toutes les couleurs et d’ibis

dans les jardins de la ville, et terminons tout naturellement à l’aquarium .

Quel spectacle ! ! Poissons de toutes les couleurs, petits et grands, requins variés aux ombres inquiétantes, raies géantes aux allures de sorcières nagent dans un balai gracieux dans d’immenses bassins que nous traversons dans des tunnels transparents au son d’une musique si bien choisie . Moment magique, et les heures s’écoulent dans cet univers qui nous est si lointain.

C’est au volant d’une voiture que nous ré atterrissons dans le monde bien réel de l’automobiliste australien pressé de regagner sa banlieue. Dur apprentissage de la conduite à gauche en centre ville au rythme effréné des voitures sans pitié pour nous, pauvres cyclistes n’ayant pas conduit depuis 9 mois, et quicherchons à nous diriger dans Sydney sans plan … en mettant les essuies glaces à chaque fois que nous voulons tourner (et oui !…)

Punis de notre infidélité, mais pas pour longtemps. Une semaine en voiture pour naviguer autour de Sydney, 1200 km à notre actif … un programme presque japonais !

Pas tout à fait . Sur les conseils de nos hôtes, nous nous sommes dirigés vers différents parcs au sud de Sydney, lieux perdus de camping où nous avons eu la joie de rencontrer chaque jour wallabies ou kangourous, possums (vivants, ça change de la Nouvelle Zélande !), wombats et nandous, mais aussi d’incroyables perruches et perroquets de toutes les couleurs.

Les kangourous, discrets et silencieux, apparaissaient en fin de journée, et signaient leur passage autour des tentes le matin par d’innombrables petits réglisses, en ayant ramassé en échange les grains de riz tombés du repas.

Nous garderons en mémoire aussi les plages superbes de sable clair, balayées par de grandes vagues sur des dizaines de kilomètres, les forêts d’eucalyptus de variétés très différentes, dans lesquels, seul regret, nous n’aurons pas vu de koala.

Une visite s’imposait dans une station de ski réputée, puis à Canberra, où Nicolas n’a pas pu s’empêcher de louer un vélo quelques heures pour sillonner cette capitale sortie des cartons d’urbanistes, et qui ne compte pas moins de 800 km de pistes cyclables. Résultat plus que décevant, car mis à part les étudiants, peu de personnes se déplacent à vélo … mais tout cela fera certainement l’objet d’un article à part !

A peine arrivés, et nous repartons de Sydney, des images plein la tête, ravis de ces quelques jours. A vélo, nous n’aurions pu que circuler dans la banlieue proche de Sydney, sans intérêt, et avec une circulation effrayante. Au bout de plusieurs heures passées en voiture, tout le monde était content de retrouver les vélos !

Envol pour la Nouvelle Calédonie, une nouvelle aventure.

Brigitte et Nicolas MERCAT